À l’initiative du Président de la République, les États généraux de l’information ont commencé leurs travaux au début du mois d’octobre.
Les États généraux de l’information ont pour ambition « d’établir un diagnostic sur l’ensemble des enjeux liés aujourd’hui à l’information, d’anticiper les évolutions à venir, de proposer des actions concrètes qui pourront se déployer au plan national, européen et international. »
Un comité indépendant a été constitué, qui s’interrogera sur « l’impact considérable des innovations technologiques, sur le développement de l’éducation aux médias et à l’information, sur les conditions d’exercice du métier de journaliste, sur le modèle économique et la régulation du secteur de l’information et le rôle des différents acteurs, sur les ingérences et les manipulations en ce domaine. »
Afin d’alimenter la réflexion des membres du comité, dont les travaux viennent de débuter et qui remettront leurs conclusions d’ici l’été 2024, nous invitons les membres de la communauté universitaire ayant une expertise sur ces questions à nous faire parvenir leurs contributions. Nous invitons également tout partenaire de recherche intéressé à organiser journées d’études, expérimentations, et séminaire sur ces thèmes, et à en partager les résultats dans le même format que les contributions.
Les contributions – analyses des enjeux, expérimentations, innovations et recommandations – pourront porter sur un ou plusieurs des thèmes suivants, correspondant aux cinq groupes de travail des États généraux :
· L’espace informationnel et l’innovation technologique
· Citoyenneté, information et démocratie
· L’avenir des médias d’information et du journalisme
· Souveraineté et lutte contre les ingérences étrangères
· L’État et la régulation
Les contributions originales, de 1-5 pages, doivent être accompagnées du nom de l’auteur/autrice, de son affiliation, ainsi que de son adresse électronique. Elles peuvent être envoyées à l’adresse suivante : contributions@eg-info.fr ; merci d’identifier clairement les groupes de travail concernés afin que les contributions puissent être partagées aux membres de ces groupes.
Afin d’alimenter le débat public et les réflexions des cinq groupes de travail, les contributions seront publiées, au fur et à mesure qu’elles seront reçues et lues, sur le site des États généraux.
